Par Olivier MEIER - Professeur à l'Université Paris Est Créteil, Observatoire ASAP
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Il n’est pas toujours aisé de distinguer l’ego de l’estime de soi.
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Ces deux notions révèlent pourtant des différences fondamentales dans la relation à soi, en présentant des logiques et des mécanismes différents.
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En philosophie, l’ego (du latin ego : « je ») correspond au sujet pensant. De même, dans le champ de la psychologie, l’ego est le « moi », c’est-à-dire l’affirmation de la personnalité de l’individu.
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Mais cette affirmation peut parfois relever d’une forme de démesure et donc déformer la réalité. En effet, le syndrome de l’hubris décrit une personne avec un ego démesuré, dont la perception de la réalité est altérée. Il se manifeste généralement lorsque l’individu acquiert un certain pouvoir (reconnaissance sociale et professionnelle) qui va le conduire à déformer le regard qu’il peut porter sur lui-même, mais également son rapport au monde et aux autres.
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