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BIAISE-MOI : POURQUOI 2+2=5
Un petit tour au pays de Panurge
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Le plus sûr moyen de développer le sentiment d’avoir raison ou de ne pas avoir de problèmes, c’est assurément de faire comme tout le monde. 1984, le célèbre et terrifiant roman d’anticipation de George Orwell, dépeint un pays totalitaire, Oceania,
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Les sujets de ce pays savent, contre toute évidence, que 2 + 2 = 5. Personne n’ose remettre en cause cette erreur béante. Pourquoi une telle acceptation ? Il y a bien sûr la peur de transgresser une vérité officielle. Mais plus profondément, avant la peur, le conformisme explique cette adhésion folle à une contre-vérité flagrante.
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Quand tout le monde pense que 2 + 2 = 5, alors vous pensez que 2 + 2 = 5.
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DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Transformation : Déjouer la rationalisation de l’impuissance par de petites victoires
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Un article de Philippe SIlberzahn
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La plupart des transformations sont difficiles parce que les individus ont conclu de leur expérience qu’ils ne pourraient rien changer. Ils ont développé une rationalisation de leur impuissance. Tant que cette rationalisation n’est pas remise en cause, aucun autre effort ne portera ses fruits. Comment faire ?
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L’une des notions les plus importantes dans la psychologie collective est celle de « lieu de maîtrise » ou « lieu de contrôle » (en anglais : locus of control). Le lieu de contrôle est la mesure dans laquelle les gens croient qu’ils ont la capacité d’influencer leur vie, par opposition aux forces extérieures (hors de leur influence). Le « lieu » d’une personne est qualifié d’interne lorsque celle-ci croit qu’elle peut influencer sa propre vie ou d’externe lorsqu’elle croit que sa vie est contrôlée par des facteurs extérieurs qu’elle ne peut pas influencer (autres personnes, hasard, chance, forces divines, société hostile, etc.). Il s’agit bien évidemment d’une croyance : je crois que je ne peux rien faire sans l’aval de mon chef, mais peut-être n’est-ce pas vrai ; c’est un modèle mental que j’ai développé et qui me bloque.
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ENTREPRISE & MANAGEMENT
Successions d’entreprises familiales : les compétences sociales comptent aussi
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Un article de Hedi Yezza (The Conversation)
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Selon une enquête publiée en 2023 de Bpifrance, un dirigeant de PME et d’ETI familiale sur quatre a plus de 60 ans. Dans la décennie à venir, par ailleurs, plus d’une PME et ETI sur deux se trouvera en situation de transmission, car leur dirigeant devra partir en retraite. Pourtant, 47 % des chefs d’entreprises familiales âgés de 60 à 69 ans n’ont pas formalisé de plan de succession. Cela remet en question la préparation des successeurs et explique en partie le taux d’échec élevé des successions familiales avec seulement 30 à 35 % des entreprises réussissent le passage de la première à la deuxième génération. Dans le contexte actuel de vieillissement de la population des dirigeants, la continuité et la longévité des entreprises familiales deviennent un enjeu majeur pour les politiques publiques.
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Cette question de la succession apparaît d’autant plus stratégique, que, contrairement à bien des idées reçues, la préparation d’un plan de succession ne se limite pas à définir les modalités et le calendrier de la transmission. Ce travail en amont devrait aussi évaluer les qualités et compétences requises des successeurs.
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