Allez on se lance. On y va, on s’élance, on tente sa chance ! On s’ébroue, on se secoue, on se dénoue. On secoue le cocotier, on y va. On se donne un coup de pied au cul, un coup de pied au derrière, on agite la fourmilière.
Allez, on réfléchit plus. C’est trop tard. Il faut vivre et pas avoir vécu.
Allez on y va, on sort du plumard !
Allez debout, « droit dans ses bottes » comme on dit dans l’armée qui ne nous tente pas, qui ne nous fait pas envie. On est le caporal de personne, on est le général d’une armée mexicaine ! Personne derrière, personne devant. Juste nous, droits comme la justice si elle existe.
Allez on y va ! On se lance, on ne va pas dans le décor. On évite la mort. On soigne sa sortie, on réussi son entrée.
Allez, on y va. En avant.
Regarde-toi dans le miroir : t’es pas si mal ! Aller bim ,un pshit miroir c’est un vrai miroir, un objet. C’est le miroir de ton âme, c’est le miroir de tes secrets. Regard- toi à l’intérieur de toi, c’est pas si mal.
Allez, on y va. Lance-toi ! Dévale, déboule, chamboule, chamboule tout, remue tout comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Comme une boule dans un jeu de quilles.
Allez, les garçons, les filles, on y va !
Allez c’est parti, lance-toi, descend le toboggan, remonte l’échelle, la corde à noeuds. Glisse sur le terrain lourd.
Allez ! Marque cette journée de l’empreinte de tes pas, de tes goûts, de tes choix. La décision t’appartient à toi. Allez. Allez, on y va !
