Comme un pendule qui oscille d’un extrême à l’autre, nous sommes passés en quelques décennies d’un management autoritariste, vertical, paternaliste et peu recommandable à un management dénué de toute forme d’autorité, tout aussi peu enviable. La bien-pensance n’en finit pas d’envahir la sphère professionnelle et de vanter avec une sympathie solaire mêlée d’une sottise satisfaite l’empire de l’épanouissement personnel, de la bienveillance, de la transversalité, de l’empathie, des soft skills, de l’intelligence collective. L’homme n’est plus « un loup pour l’homme », il ne doit plus y avoir de malaise dans la microcivilisation qu’est l’entreprise, le bien-être et sa horde de
On a le choix dans la vie : Mozart or not Mozart
À quinze ans, Éric-Emmanuel Schmitt est dépressif et songe à se suicider. C’est à ce moment qu’il entend par hasard les répétitions des Noces de Figaro,