Santé intégrale et intentionnalité

L’intention est la faculté de conscience qui nous permet de déterminer nos choix et de les réaliser de manière réfléchie et proactive.  L’intentionnalité consiste à tendre incessamment notre conscience dans une direction donnée, sur un aspect particulier du monde, comme nous pouvons braquer une lampe électrique pour éclairer quelque chose de précis.

L’intention est chez l’humain une capacité très développée, même si elle n’est pas très souvent utilisée. Enfant nous sommes profondément conditionnés par notre culture et notre éducation à réagir d’une manière particulière.  Aux premiers stades du développement humain, ces apprentissages constituent des moyens efficace et prévisibles d’aborder les situations menaçantes. En grandissant nous réalisons que nous ne sommes plus menacés par des tigres à chaque coin de rue, nous continuons pourtant à focaliser notre conscience sur les risques de la vie plutôt que ce qui peut être utile à notre croissance et notre épanouissement. 

La capacité d’intention permet de diriger notre vie

Dans notre quotidien nous faisons un usage fort modeste de notre capacité d’intention, par exemple pour chercher du pain la boulangerie, prendre un transport pour nous rendre au travail, aller chez le médecin en cas de maladie.  Par leurs répétitions, ces intentions se transforment en habitudes ou en programmes de vie.  Nous finissons par vivre sur des rails, en poussant sur des battons pour suivre les pistes tracées par nos habitudes et celles que notre éducation nous a demandé de suivre. Une grande partie de notre vie devient réactive et automatique plutôt qu’intentionnelle. 

Les situations de crise sont des moments appropriés à la détermination d’une nouvelle intention de vie. Car ces situations  nous confrontent à l’inefficacité et l’inutilité de nos habitudes de vie, et nous invitent ainsi à en adopter de  nouvelles, organisées autours d’une nouvelle intention. Cette faculté humaine avancée nous est donnée pour faire face aux circonstances de crise, et aussi pour se mettre au service de nos buts de croissance, santé et épanouissement. 

L’intention ou la capacité à se fixer une direction va organiser notre attention, c’est–à-dire  la capacité de concentration, de focalisation, d’écoute, de vigilance sur une expérience donnée. Sans une forte intention, notre attention sera automatiquement attirée par des pensées, des sentiments et des images aléatoires. Notre capacité d’intention et d’attention est affinée par un état interne de centrage, de calme, d’ouverture, et de connexion.

Si vous fermez les yeux un instant et focalisez votre attention sur votre respiration, vous pourrez facilement noter que votre attention est involontairement parasitée par des pensées, des sentiments ou des images aléatoires. Si vous perdez le cap de votre intention, votre activité mentale décidera où va votre attention.  Nous pouvons passer une grande partie de notre journée à réagir inconsciemment à ce qui se passe dans notre mental plutôt qu’à exercer notre véritable choix intentionnel.  En l’absence d’intention, une grande partie de notre vie devient réactive et automatisée plutôt qu’intentionnelle. Nous vivons sous l’influence de nos programmes mentaux et de nos habitudes comportementales, mais nous ne dirigeons pas notre vie. 

L’intention est un élément clé de notre capacité à développer nos niveaux de santé et à guérir. L’intention est le point de départ de l’évolution de notre niveau de conscience. De nombreuses guérisons « remarquables » ont débuté par une décision  de changement, en frappant la paume de sa main avec son poing solide et en déclarant quelque chose comme « Stop, cela suffit, je ne veux plus ceci (symptôme) et je veux que ma vie soit …(intention) » 

Sans cette déclaration affirmée et claire d’une direction/intention de vie, nous ne pouvons pas accéder à une vision nouvelle et élargie de notre santé, nous ne saurons pas comment organiser nos efforts pour réaliser des actions nécessaires. La maladie nous dit que nos habitudes de vie ne permettent plus la poursuite de notre croissance personnelle. La maladie nous invite donc à rompre avec nos schémas habituels et à initier de nouveaux comportements organisés ou alignés avec une intention consciente. Cette capacité humaine d’intention nous est indispensable pour passer à l’étape suivante de notre santé.

La science de l’intention selon Lynne McTaggart 

Les auteurs qui ont le plus synthétisé le savoir scientifique sur la science de l’intention sont probablement  le Dr Wayne W. Dyer, auteur de « Le Pouvoir de l’intention », et la journaliste scientifique Lynne McTAGGART, auteur de la « Science de l’Intention ».

Selon Wikipédia, l’esprit quantique (ou la conscience quantique) est une hypothèse qui suggère que des phénomènes quantiques, tels l’intrication et la superposition d’états, sont impliqués dans le fonctionnement du cerveau et en particulier dans l’émergence de la conscience. Cette hypothèse qui n’en est qu’à ses débuts, a pourtant le soutien de chercheurs prestigieux tels que Roger Penrose et de Stuart Hameroff.  Pour Karl H. Pribram et Henry Stapp, la conscience ne serait pas générée par le cerveau, ni limitée au cerveau, mais pourrait se décrire comme un échange permanent d’informations ou d’énergie, en dehors des limites de notre corps physique, et un échange qui connecterait toute matière.  Au delà du débat scientifique actuel sur la nature quantique ou non quantique de la conscience, la question fondamentale qui nous intéresse ici est de savoir si la pensée peut réellement influencer la matière, la guérison et la santé.  L’attention de l’observateur impacte ou fait adopter une forme à ce qu’il observe. Et sur la base de très nombreuses expériences, la conscience peut en effet, et dans certaines conditions, influencer la matière. 

Dans son introduction à La science de l’intention,  Lynne McTaggart déclare, « D’autres observations démontrent que, fondamentalement, chacun de nous est une masse compacte d’énergie pulsante en constante interaction avec cette vaste mer d’énergie. Mais la corroboration la plus hérétique de toutes concerne le rôle de la conscience. Les expériences soigneusement conçues menées par ces scientifiques semblent indiquer que la conscience est une « substance » présente hors limites de notre corps – une forme d’énergie hautement ordonnée ayant la faculté de transformer la matière physique. Le simple fait de concentrer ses pensées sur un objectif précis semble pouvoir exercer une influence sur des machines, des cellules et même des organismes multicellulaires complexes comme les êtres humains. Ce pouvoir de l’esprit sur la matière se révèle même capable de traverser l’espace et le temps. » « Le fait d’orienter ses pensées vers un objectif précis – ce que les scientifiques appellent « l’intention » ou « l’intentionnalité » – semble produire une énergie assez puissante pour transformer la réalité physique. Une simple pensée aurait donc le pouvoir de changer le monde… »… « Les implications de ces données étaient troublantes. Devrions-nous constamment surveiller chacune de nos pensées ? Une vision pessimiste du monde pourrait-elle être une prédiction qui se réalise d’elle-même ? Toutes nos pensées négatives, issues d’un continuel dialogue intérieur rempli de jugements et de critiques, auraient-elles un effet hors de nos têtes ?

Certaines conditions amélioreraient-elles nos chances d’avoir un meilleur effet avec nos pensées ? Une pensée peut-elle chaque fois exercer son effet, ou bien faut-il être soi-même dans de bonnes dispositions, tout comme l’objet de notre attention et même l’univers tout entier ? Si toute chose affecte toutes les autres au même instant, cela ne neutralise-t-il pas tout effet réel ? Que se passe-t-il lorsqu’un certain nombre de personnes ont la même pensée au même moment ? Cela peut-il donner lieu à un effet encore plus important que la pensée générée par un seul individu ? Un groupe de personnes ayant l’intention de focaliser leurs pensées sur une chose doit-il atteindre un seuil minimal pour qu’un effet plus puissant soit exercé ? L’effet de l’intention dépend-il de la « chose » -plus un groupe est grand, plus l’effet sera marqué ? 

Pour tenter de répondre à ses questions, je me suis une fois de plus tournée vers la science, fouillant la littérature pour tenter de découvrir des études sur la guérison à distance et d’autres formes psychokinésie illustrant le pouvoir de l’esprit sur la matière. Je me suis adressée à des scientifiques qui avaient mené des expériences pour évaluer comment les pensées peuvent avoir un effet sur la matière. Je me suis également tourné vers des individus qui avaient réussi à maitriser le pouvoir de l’intention (…) et qui étaient à même d’accomplir des choses extraordinaires, dans le but de mieux comprendre les processus transformationnels qu’ils subissaient pour être capables d’utiliser leurs pensée afin de produire de puissants effets »  

« L‘intention paraît être quelque chose d’analogue à un diapason, faisant résonner à la même fréquence les diapasons des autres choses dans l’univers »… « Les plus récentes études de l’effet de l’esprit sur la matière semblent indiquer que l’intention a des effets variables qui dépendent de l’état du sujet, ainsi que du moment où il émet une pensée, et de l’endroit ou il se trouve. L’intention a déjà été employée en maints domaines, notamment pour guérir les maladies, modifier des processus physiques et influencer des événements. Il ne s’agit pas d’un don spécial mais d’une compétence apprise et aisément enseignée »  

Les études présentées ci dessous décrivent les résultats obtenus avec des intentions dirigées vers soi (auto-guérison) ou vers les autres (guérisons à distance)

Les effets biologiques de l’intention

L’impact de la pensée sur les taux de croissance de cellules cancéreuses.

Lyne McTaggart cite les recherches du biologiste américain Glen Rein, qui avait fait appel à Leonard Laskow un gynécologue et guérisseur réputé, pour évaluer l’impact de la pensée sur la diminution des taux de croissance de cellules cancéreuses. Laskow devait, après son habituel état méditatif profond d’amour inconditionnel, émettre une intention distincte pour chacune des cinq boîtes de Petri qu’il tenait dans ses mains, boites contenant chacune un nombre identique de cellules cancéreuses. Les cinq intentions étaient: a) le rétablissement de l’ordre naturel et le retours à la normale du taux de croissance des cellules; b) la visualisation que seules trois des cellules cancéreuses demeuraient vivantes à la fin de l’expérience ; c) la demande à Dieu de faire circuler son énergie curative par l’entremise de ses mains ; d) l’offre d’un amour inconditionnel aux cellules cancéreuses ; f) la visualisation de la destruction des cellules par leur dématérialisation, leur entrée dans la lumière ou leur disparition dans le vide.

La variation des taux de croissance des cellules malignes fut mesurée par un indicateur fiable,  à savoir la quantité de thymidine radioactive absorbée par les cellules cancéreuses. Selon McTaggart « L’intention la plus puissante fut la première, celle qui demandait aux cellules de revenir à l’ordre naturel des choses, ce qui ralentit de 39 % la croissance des cellules cancéreuses. La demande d’intervention divine sans qu’une demande spécifique soit formulée freina de 21 % la croissance des cellules, ce qui correspond aussi au résultat obtenu avec la visualisation chiffrée. Les autres intentions n’eurent aucun effet. Rein demanda à Laskow de renouveler l’étude en limitant ses efforts, soit à la visualisation de réduction à trois cellules vivantes, soit à la demande que les cellules retrouvent leur taux naturel de croissance. Avec un ralentissement de la croissance 20 %, le résultat fut identique avec les deux intentions. En combinant les deux approches, le taux d’inhibition de la croissance cellulaire doubla à 40 %. Visiblement, demander à l’univers de ramener l’ordre naturel tout en imaginant un résultat précis exerçait un puissant effet.

Rein demanda également à Laskow de se concentrer sur chacune des cinq intentions initiales tout en tenant successivement dans ses mains cinq fioles d’eau utilisées par la suite pour préparer le milieu de culture nécessaire à la croissance des cellules cancéreuses. Encore une fois l’eau traitée avec l’intention d’un retour à l’ordre naturel donna les meilleurs résultats, favorisant une inhibition de la croissance de l’ordre de 28 %. L’eau avait apparemment « emmagasiné » les intentions reçues et les avait transférées au milieu de culture ainsi qu’aux cellules cancéreuses » (McTaggart, pages 228-229). « En guérison, l’approche la plus efficace ne consiste peut-être pas à vouloir détruire la source de la maladie mais bien plutôt, comme pour d’autres formes d’intentions, à se mettre en retrait, à ne pas s’attacher à un résultat prédéterminé, et à permettre à l’intelligence de la vie de rétablir l’ordre naturel des choses » (McTaggart, 229).

L’état émotionnel approprié de l’intervenant allié à une intention précise donne donc des résultats. L’intention de guérison la plus efficace semble être celle formulée sous forme de requête  de « retour à l’ordre naturel des choses », associée à une visualisation précise du résultat souhaité « il reste très peu de cellules atteintes », mais sans chercher la destruction des cellules.

Influence du champ électromagnétique du cœur et des intentions sur l’ADN

L’institut HeartMath a mené une étude sur l’impact du champ électromagnétique cardiaque sur  la modification structurelle de l’ADN en fonction de l’état émotionnel associé à différentes intentions. On a demandé aux 28 participants de l’expérience d’installer en eux un état de calme, d’appréciation et d’amour, en utilisant les techniques de synchronisation cœur-cerveau de la cohérence cardiaque. Dix participants étaient entraînés aux techniques de la cohérence cardiaque, et les 18 autres du groupe contrôle ne connaissaient pas la cohérence cardiaque. 

Aux 10 personnes entraînés à la cohérence on a demandé de suivre trois séquences : a) Entrer en état de cohérence et une intention de changer l’ADN ; b) Entrer en état de cohérence et l’absence d’intention ; c) Rester en état normal et une intention de changer l’ADN. 
Aux 18 personnes du groupe contrôle, on a demandé de se mettre en état de cohérence (avec appréciation et amour) et de définir une intention de changer l’ADN.

Les résultats, en fonction des séquences, sont les suivants

a) Etat de cohérence avec intention de changer l’ADN : les changements observé sur les échantillons sont en moyenne de 10% chez les 10 personnes entraînés (Les participants ayant la plus haute cohérence cardiaque montraient les meilleurs résultats) et de 1% chez les 18 personnes du groupe contrôle. 
b) Etat de cohérence (appréciation et amour) sans intention : les changements sur les échantillons du groupe de 10 personnes sont de 1%. 
c) Rester en état normal avec intention de changer l’ADN : les changements sur les échantillons du groupe de 10 personnes sontde 1%. 

En conclusion, l’intention sans émotion stable et positive d’appréciation et d’amour n’a pas d’influence. L’émotion sans intention n’a pas non plus d’influence. C’est l’intention couplée à l’état émotionnel qui permet d’avoir une influence sur l’ADN. Plus cet état est profond et plus les changements sont observables.

Source : Modulation of DNA conformation by Heart-Focused Intention – Rollin McCraty, Ph.D. Mike Atkinson, and Dana Tomasino, B.A. – HeartMath http://www.aipro.info/drive/File/224.pdf

Les effets cliniques de l’intention

La question la plus importante est de savoir si les effets de la pensée sont réellement démontrés dans des études cliniques rigoureuses. Dans son ouvrage, Lyne McTaggart fait état de nombreuses études sur le pouvoir de la prière dans le champ de la santé. Parmi les 227 études examinées par Bob Barth du bureau de recherche sur la prière, 75% montraient des effets positifs. L’auteur décrit quatre études aux méthodologies rigoureuses dont le but était d’évaluer l’impact de la prière sur l’amélioration de l’état clinique de sujets atteints de maladie cardiovasculaires. Ces quatre études montraient que la prière, même pratiquée par des représentants de différentes religions, ne pouvait donner de résultats tangibles. 

Pour Lyne McTaggart il est important d’isoler l’effet d’une intention de guérison dont l’agent de changement est l’être humain, de celui de la prière dont l’agent est Dieu. Contrairement à la prière, la guérison à distance a été démontré de façon convaincante dans près de 150 études. Les analyses les plus prudentes concluent que sur 23 études évaluées pour leur rigueur méthodologiques, 57 % avaient mis en lumière un effet positif (Page 152).

Les études citées montrent d’une part que les pensées et visualisations négatives peuvent exercer un puissant effet nuisible sur le corps, et d’autre part l’importance de croyance en l’efficacité de l’intention. Les chercheurs du Center for Advanced Wound Care en Pennsylvanie ont montré que les patients ayant des blessures dont la guérison était lente avaient souvent des schémas de pensée et des comportements négatifs, ainsi que des blessures émotionnelles profondes, telles que de la culpabilité, la colère refoulée et un manque d’estime de soi (page 158). « Les intentions positives de guérison sont simplement un aspect du flux constant d’informations que les êtres vivants échangent entre eux. Chez les personnes à qui une intention est transmise, une croyance partagée dans le pouvoir de guérison employée et un état d’esprit positif peuvent contribuer à donner de meilleurs résultats » (page 159)

Les techniques de visualisation utilisées par les athlètes constituent une forme d’intention puisqu’il s’agit d’instructions visuelles données au cerveau. Des patients ont facilité le traitement d’une foule de maladies aigues et chroniques (maladies coronariennes et l’hypertension artérielle, douleurs lombaires, maladies musculo-squelettiques, fibromyalgie), à l’aide d’images mentales ou de représentations métaphoriques de leur corps en train de guérir de la maladie. La visualisation a également amélioré les pronostics post-chirurgicaux, contribué au traitement de la douleur et minimisé les effets secondaires de la chimiothérapie » (page 206)  La psychologue Jeanne Achterberg qui s’est guérie par elle même d’une forme de cancer oculaire, a pu prédire avec une précision de 93 % les patients qui allaient se rétablir complétement et ceux dont l’état allait s’aggraver ou qui décéderaient, simplement en examinant le contenu de leur visualisations.  Ceux qui obtenaient de bons résultats avaient une plus grande capacité à visualiser le but visé de manière vivante, en y intégrant des images inspirantes et de puissants symboles. Ils étaient également capables de s’imaginer en train de guérir de leur cancer, de formuler une intention claire, et avaient la certitude que le traitement médical choisi allait s’avérer efficace (page 207) 

L’hypnose constitue une autre forme d’intention car des instructions sont données au cerveau du sujet dans un état modifié de conscience.  L’auteur cite les résultats cliniques sous hypnose : la réduction de 50% des pertes de sang chez des sujets opérés pour des lésions de la moelle épinière, le retournement des bébés qui se présentaient par le siège lors des accouchements, l’accélération des cicatrisation de brulures, l’arrêt d’hémorragies digestives, les interventions chirurgicales sans anesthésies chimiques…etc. (page 212)

Le placébo représente également une forme d’intention ainsi qu’une formidable démonstration de la puissance des croyances. La croyance en un placebo peut créer le même effet physiologique que celui engendrés par un agent actif. Nos corps ne font pas de distinctions entre les effets d’un composé chimique et la croyance en de tels effets.  Une analyse sur 46 000 sujets cardiaques montre que le groupe qui prenait un placébo (50%), se portait aussi bien que le groupe qui prenait un médicament. En matière de survie, le seul facteur déterminant était la croyance en l’efficacité de la thérapie et le suivi scrupuleux des instructions médicales, que ce soit le placébo ou le principe actif.  La puissance de l’effet placébo a été bien démontrée chez des sujets traités pour la maladie de parkinson, chez des sujets ayant reçus de fausses interventions chirurgicales pour arthroses du genou (page 214).

Les cas de guérison spontanée constituent un autre exemple de manifestations extrêmes du pouvoir de l’intention chez des personnes ayant échappé à une mort annoncée par le corps médical comme quasi certaine. Ces situations médicales dramatiques mettent en lumière des personnes confrontées à des obstacles majeurs dans leur vie (stress chronique, traumatisme non résolu, sentiment d’hostilité, d’isolement, d’insatisfaction, de désespoir) et des personnes ayant le sentiment d’avoir perdu de contrôle de leur propre existence. De nombreux cas de rémissions spontanées semblent survenir à la suite d’un profond changement psychologique et la création d’une vie stimulante et riche de sens. Les personnes se débarrassent de leurs souffrances psychologiques et assument l’entière responsabilité de leur maladie et du traitement. Des personnes vont tomber malades parce quelles perdent tout espoir de pouvoir mener la vie qu’elles souhaitent, d’avoir un jour une vie agréable, et cela du fait que leurs pensées ne sont pas orientées dans une direction qui facilitent la guérison. Les pensées pessimistes de tout ce que la personne craint dans son futur sont bien plus présentes que les pensées optimistes de ce que la personne veut obtenir dans le futur. Les pensées qui occupent le plus souvent notre mental finissent par définir nos intentions et guider notre existence. 

Les conditions de bonne formulation de l’intention 

A partir de l’analyse des résultats de plusieurs centaines d’études sur l’intention, Lynne McTaggart a pu décrire les points clés concernant l’efficacité d’une intention : « les données scientifiques dont nous disposons semblent indiquer que vos efforts de transmission d’intention seront plus efficaces si vous devenez plus cohérent, au sens scientifique du terme. Pour accroitre l’effet recherché, selon les données recueillies jusqu’ici, il vous faudra choisir le bon moment et le bon endroit pour vous y exercer. Vous devrez ensuite calmer l’agitation de votre esprit et apprendre comment vous concentrer, focaliser votre attention sur l’objet de votre intention, visualiser le résultat souhaité et effectuer des exercices mentaux. Le fait de croire en la réussite de l’expérience est également essentiel »

« Pour faire cet exercice, il est important de savoir surmonter son scepticisme naturel. L’idée que vos pensées puissent exercer un effet sur votre réalité physique ne cadre peut être pas avec votre paradigme actuel, mais si vous aviez vécu au moyen âge, le concept de la gravité n’aurait pas davantage cadré avec le paradigme de l’époque » 

Voici les étapes à suivre pour exprimer une intention

1 – Le contexte de la transmission de l’intention

Choisir un lieu inspirant et confortable dans lequel vous vous sentez à l’aise. Si besoin, vous pouvez installer une sorte d’autel personnel qui servira de point de focalisation et d’ancrage même si vous n’êtes pas chez vous. A moins de vivre à la montagne, ou d’avoir une cascade tout près de chez soi, des plantes vertes et un ionisateur d’air vont accroitre le nombre d’ions négatifs. Eviter la proximité d’ordinateur allumé, de télévision ou d’appareils électroniques qui vont augmenter les taux d’ions positifs.

Lyne McTaggart explique que le pouvoir de l’esprit sur la matière donne de meilleurs résultats quand la personne émet une intention dans un lieu ou se trouve une activité géomagnétique accrue et donne la liste des sites web scientifiques (NOAA, SEC, SWO) sur lesquels se renseigner sur les niveaux d’activité géomagnétique de votre région.

2 – La préparation à un état interne de détente et de concentration

Calmer le mental par la méditation ou un rêve éveillé.  

S’asseoir dans une position confortable, le dos bien droit sur une chaise à dossier rigide, les mains sur les genoux. Ou s’asseoir sur le sol les jambes en tailleur. Respirer lentement de façon rythmique, en inspirant par le nez et en expirant par la bouche  de façon à ce que la durée de l’inspiration soit la même que celle de l’expiration.  Cet exercice est répété plusieurs minutes,  de façon à entrer dans un état alpha  (8 à 13 hertz par secondes) de calme mental. L’important est de concentrer son attention sur le mouvement de la respiration ou sur un objet afin d’empêcher la reprise du monologue intérieur, de façon à être plus réceptif à ce qui pourra jaillir de votre esprit par le canal de l’intuition

Développer sa concentration par la pleine conscience. 

La pratique de la pleine conscience permet de développer la capacité à maintenir durablement un état de concentration. Le but est d’arriver à conserver une conscience claire de tout ce qui se passe en vous et autours de vous, au lieu de vous perdre dans vos pensées. Le point fondamental de la pleine conscience est l’absence de tout jugement. La méditation de pleine conscience permet de porter une attention sensorielle à chaque instant qui passe sans le colorer d’une quelconque préférence pour ce qui est perçu comme agréable ou désagréable. Que voyez-vous autours de vous et en vous (formes, couleurs, distances, mouvement, positions…etc.) ?  Qu’entendez-vous en vous et autours de vous (sons, musiques, bruits divers de ville ou nature, tonalité, rythme, volume, silence…etc.) ?  Que sentez-vous ? Quel gout avez vous dans la bouche ? 

Etablir un lien empathique avec le bénéficiaire de l’intention 

En focalisant votre attention sur votre cœur avec un sentiment de compassion et le lien  empathique avec la personne visée (vous-même ou une autre personne), vous harmonisez les vibrations électromagnétiques du cœur et du cerveau et donner de la puissance à votre intention. Vous pouvez adopter la position de perception de l’autre personne, en vous mettant dans sa peau et en voyant le monde avec ses yeux, avec ses espoirs, ses peurs et ses rêves. SE demander ce que vous éprouveriez si vous deviez endurer la même chose que l’autre et à quel point vous aimeriez guérir.  Si l’intention est dirigée vers vous, observez-vous avec une compassion.

3 – La formulation de l’intention 

Formuler son intention au présent

Par exemple pour une douleur du dos, déclarer «  le bas de mon dos est libre et je peux maintenant bouger et marcher »  
Soyez précis dans la description de l’intention. Les intentions précises semblent donner les meilleurs résultats. Plus il y a de détails, mieux c’est. Il peut s’avérer utile de faire un dessin représentant le résultat souhaité, ou de créer un dessin représentant le résultat souhaité. 

Visualiser son intention de façon sensorielle. 

Le meilleur moyen de préciser une intention consiste à visualiser le résultat désiré en faisant intervenir les cinq sens en temps réel et en percevant le résultat comme un fait accompli. En visualisant, de nombreuses personnes croient qu’elles doivent « voir » clairement dans leur mental l’image visualisée. Il convient surtout de penser à une intention qui crée une impression qui vous touche. Une image, une phrase, un geste, une métaphore peut exprimer votre intention. Certains pensent en image, d’autres en mots, d’autres par des sons, de sensations tactiles, ou de relations spatiales entres objets.  Vous saurez que vous avez défini une intention par la résonnance émotionnelle qu’elle provoque en vous et chez les autres quand vous la formulez.   
Par exemple pour une douleur au dos, vous pouvez vous visualiser en train de marcher avec agilité et d’éprouver le sentiment de liberté de mouvement et de vous sentir pleinement vivant.

Répétez mentalement chaque étape en faisant intervenir tous vos sens

4 – La croyance dans le pouvoir de l’intention

Les données disponibles sur l’effet placébo des croyances démontre son formidable pouvoir de guérison.  En focalisant son mental sur le résultat souhaité, il convient de vérifier l’absence d’interférences ou d’objections, ou la possibilité d’un échec.  Interroger son mental, son cœur et son ventre sur le degré de certitude que vous avez vis-à-vis de la réalisation du résultat.  Si des croyances limitantes apparaissent (en rapport avec la validité du but, la possibilité de l’atteindre, la capacité à développer des ressources, la valeur et le mérite de la personne…etc.) il conviendra d’accueillir ces objection et d’entendre leur intention positives avant de les recadrer.  Si l’intention concerne une autre personne, les études montrent qu’il est important que la personne émettrice de l’intention et celle qui la reçoit partagent les mêmes croyances à propos de son efficacité. 

5 – Le pouvoir de l’univers et le détachement vis-à-vis du résultat 

Les études sur la méditation et la guérison spirituelle montrent que ceux qui réussissent le mieux s’imaginent eux-mêmes ainsi que ceux qui reçoivent les énergies de guérison comme ne faisant qu’un avec l’univers. Donc formuler avec clarté et précision son intention, puis se détacher du résultat, comme si l’intention exprimée pouvait être prise en charge par une force plus grande que vous. Demander à l’univers la réalisation du résultat visualisé et écarter ensuite toute prétention de son propre égo concernant la suite des choses. 

Le pouvoir de l’intention selon Wayne W. Dyer

Dans son livre « Le Pouvoir de l’intention », le Dr Wayne W. Dyer apporte de nombreux arguments scientifiques sur la manière d’utiliser notre intention pour optimiser notre « capacité à guérir et à être guéri ».  Le langage utilisé par l’auteur peut sembler ésotériques aux esprits cartésiens et sera très familiers aux adeptes du développement spirituel. 

1 – Nous sommes tous dotés d’une capacité à guérir grâce au pouvoir de l’intention  

Ceux que l’on appelle des guérisseurs sont ceux qui possèdent plus d’expérience dans l’utilisation du pouvoir de l’intention, du fait d’une plus grande cohérence psychique et d’une plus grande aptitude à canaliser et transférer l’énergie vers ceux qui ont besoin d’être traités. La définition d’une intention de guérison, de santé et de bien-être nous donne la capacité à chasser des peurs qui habitent notre conscience et qui peuvent favoriser l’apparition d’un problème de santé. « Toute maladie est la preuve que quelque chose ne tourne pas rond, et toute peur de la maladie est une preuve supplémentaire que quelque chose ne va pas dans l’esprit du malade. Notre état normal est la santé et la sérénité lorsque tout ce qui peut les compromettre est éliminé. » 

2 – Les meilleurs guérisseurs  s’en remettent aux pouvoirs de l’univers

Ces guérisseurs disent manifester leur intention, « puis prendre du recul et s’en remettre à une sorte de force de guérison, comme s’ils ouvraient la porte à quelque chose qui les dépasse. » Ces guérisseurs font appel à une source de ressources universelles qui appartiennent au champ d’information ou d’énergie dans lequel nous baignons. La tâche du guérisseur est d’élever le niveau de conscience du sujet et de permettre à la source de ressources de circuler en lui. Cette connexion d’ordre spirituelle qui permet à l’énergie de circuler librement en nous, nécessite de mettre son égo de côté. « Le don de se guérir soi-même semble être accordé à ceux qui possèdent une connaissance intuitive du pouvoir de l’Esprit. »  Les guérisseurs invitent les personnes malades à avoir un discours intérieur qui incite bien plus à la détente et à la levée des résistances qu’à la peur du diagnostic et du pronostic. 

3 – L’intention de guérir du guérisseur compte bien plus que la méthode employée 

Les techniques des guérisseurs sont fort diverses et certaines peuvent sembler appartenir au folklore. Les points clés sont la ferme intention du guérisseur de guérir son malade et la croyance qu’il y a parviendra grâce au pouvoir de l’intention. Les recherches scientifiques confirment les conditions d’efficacité de l’intention. « Il est primordial que vous ayez la ferme intention de guérir, peu importe ce qui se passe autour de vous ou ce que les autres peuvent dire pour vous décourager et vous dissuader. Votre intention est inébranlable parce qu’il ne s’agit pas d’une intention de votre ego, mais d’une intention en accord avec la source universelle. »

4 – Le processus de guérison repose sur « la mémoire collective d’un esprit de guérison »  

« La guérison est sans doute une force à la portée de tous les êtres humains à travers l’esprit universel de l’intention. Diverses recherches suggèrent que les individus et les groupes d’individus peuvent retrouver cette mémoire collective et y puiser ce dont ils ont besoin pour guérir, par exemple, les victimes d’une épidémie. »  « On se rend compte que la maladie est le signe d’une rupture avec la santé collective du champ universel. Des études en cardiologie révèlent que les patients qui se sentent coupés de leur famille, de leur communauté et tout particulièrement de leur spiritualité sont plus susceptibles de tomber malade. Des études sur la longévité montrent également que les personnes qui atteignent un âge avancé ont généralement des croyances spirituelles fortes et l’impression de faire partie d’une communauté. La capacité de guérir collectivement est l’un des principaux bienfaits qui deviennent soudain accessibles lorsque vous améliorez votre niveau d’énergie et prenez contact avec les visages de l’intention. »

5 – L’espoir est un bon traitement

Le meilleur traitement qu’un guérisseur puisse offrir consiste à redonner espoir et à assurer le bien-être de ceux qui souffrent d’une maladie ou d’un traumatisme. « Avant de se concentrer sur les personnes qui ont besoin de soins, les guérisseurs procèdent toujours à un auto-examen de leur conscience. Avoir de l’espoir, c’est essentiellement avoir la foi. J’utiliserais également le mot certitude, la certitude que le lien qui nous unit à notre Source est aussi un lien qui nous donne accès à la source de toutes les guérisons. Lorsque nous vivons conformément à cette certitude, nous savons qu’il y a toujours de l’espoir, qu’un miracle est toujours possible. Adoptez cette façon de voir, et la peur et le doute n’auront plus droit au chapitre. À l’inverse, en abandonnant tout espoir, vous modifiez le niveau d’énergie de votre vie pour vibrer au niveau de la peur et du doute. Or, nous savons que la Source à l’origine de toute chose ne connaît ni le doute, ni la peur.
L’une de mes citations préférées en est une de Michel-Ange sur l’importance de l’espoir : « Le danger qui guette la plupart d’entre nous n’est pas de viser trop haut et de rater la cible, mais de viser trop bas et de l’atteindre. » « L’intention des guérisseurs et l’espoir qu’ils font renaître en eux et chez les autres pourraient s’avérer plus importants que le remède qu’ils ont à nous offrir. Néanmoins, une seule pensée d’antipathie peut compromettre notre potentiel de guérison. Le fait de douter du pouvoir de guérison de l’Esprit nuit au processus de guérison, sans compter que toute pensée associée à des énergies inférieures sape votre habileté à vous guérir vous-même. »

Ces cinq conclusions, qui sont soutenues par les recherches scientifiques citées par le Dr Wayne W. Dyer, nous invitent à prendre conscience de l’importance de modifier notre façon de nous percevoir, non pas en tant qu’être séparé mais en tant qu’être connecté à un vase champ d’information et d’énergie, puis de nous relier à ce champ de ressources de l’intention et de nous harmoniser avec celui-ci.  Les invitations du Dr Wayne W. Dyer posent deux questions majeures : d’une part la démonstration de l’efficacité de l’intention en matière de santé, et d’autre part la réalité du champ quantique ou spirituel comme mécanisme explicatif des effets observés. Les effets de l’intention sur la matière et la santé sont bien démontrés sur le plan scientifique et répondent clairement et positivement à la première question.  La réponse à la deuxième question reste à ce jour hasardeuse. 

Le rôle de ce « champ quantique ou spirituel » comme support clé de l’efficacité de l’intention de guérison reste à ce jour grandement discutable d’un point de vue scientifique. Nous soupçonnons la présence de ce champ, sans pouvoir lui donner une forme et le rendre visible. Mais fondamentalement ce n’est pas important de savoir si ce champ quantique joue un rôle ou pas dans l’efficacité de l’intention. Ce qui est important est l’utilité de la croyance adoptée par ceux qui utilisent les intentions de guérison de façon efficace. En cas de maladie, il est bien plus important de croire à l’utilité et l’efficacité des mesures adoptées qu’à leur véracité.  Et si vous n’y croyez pas, faites semblant d’y croire puisque cela peut être bon pour vous et votre santé. Comme le dit Albert Einstein : « L’imagination est plus importante que la connaissance. Car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l’évolution. » 

Le point de vue de la PNL sur l’intention

Pour Robert Dilts, le processus de guérison repose sur trois éléments de base : 1- Une intention, 2- Une relation, 3- Un rituel

Toute guérison commence par une intention de guérir. En présence de cette intention, des méthodes très diverses, les plus traditionnelles et primitives comme les plus modernes des technologies et médicaments peuvent produire une guérison. Sans cette intention de guérison exprimée par celui qui en attend un bénéfice, les techniques les plus avancées peuvent rester inefficaces. Autrement dit sans la volonté de guérir clairement exprimé par la personne malade, le meilleur des médecins reste impuissant.  La guérison n’est pas quelque chose qu’on peut imposer à une personne, mais qui nécessite la volonté et participation active de la personne malade, et qui peut être grandement favorisée par une relation de guérison. 

L’intention de guérison est exprimée dans la relation entre les personnes impliquées dans le contexte de la guérison. Pour exister dans le monde et produire ce qu’on attend d’elle, une intention a besoin d’être vue, accueillie et reconnue dans une relation.   « Quand l’élève est prêt, le maitre apparaît » dit un dicton. Il en est de même pour votre intention. Quand celle ci est clairement formulée et cohérente avec qui vous êtes, les relations de soutien apparaissent. De plus,  le niveau de changement contenu dans l’intention déterminera le niveau de profondeur et d’intensité requises par cette relation. Par exemple, une intention de guérison au niveau du corps ou des comportements demande moins d’intensité et de profondeur de relation qu’une intention de guérison au niveau des croyances, de l’identité ou de l’esprit. 

L’intention de guérison constitue la nouvelle carte (nouvelle conscience ou structure de surface) à partir de laquelle la vie de la personne va s’auto-organiser.  Une carte n’est utile que si elle peut guider des actions dans le territoire de l’expérience.  Une carte sans actions et réalisations concrètes reste un rêve ou une utopie. Une carte sans actions ne peut mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des buts.

L’intention de guérir et la relation qui la soutient vont s’exprimer sous forme de rituels. Un rituel est la nouvelle habitude comportementale qui maintient la personne en lien avec son intention. Un rituel comprend une série d’actions qui symbolisent ou expriment l’intention ou la relation. Un rituel efficace est celui qui est congruent ou aligné avec le niveau de l’intention et de la relation qu’il soutient. Par exemple dans le cas d’une intention qui s’exprime au niveau de l’identité «  Je veux être une personne joyeuse », un rituel ne peut produire les résultats attendus, que si il est l’expression de la nouvelle identité et les relations qui vont soutenir l’émergence de cette nouvelle identité 

En formulant une intention de guérir, les relations de soutien dont vous avez besoin apparaissent et vous concrétisez cette intention par les actions de votre rituel.

L’alignement de l’intention, de la relation et du rituel active les ressources de la structure profonde de l’individu et déclenche le processus naturel d’auto-organisation ou d’auto-guérison.  La source d’une guérison se trouve nécessairement au sein même du système ou de l ‘écologie de l’individu. Seul l’individu est en mesure de formuler une intention de guérison adaptée à des nouveaux buts de vie et cohérente avec des valeurs fondamentales et une  l’histoire personnelle. Les techniques et les outils externes de la médecine moderne ou des méthodes de coaching (PNL, Hypnose…etc.) peuvent être utilisés pour faciliter un processus de guérison, dont la source est nécessairement interne. 

Il y a une différence importante entre avoir l’intention de guérir et avoir comme objectif de guérir.  L’intention est une direction à suivre, alors que l’objectif est une destination. Il est possible « d’échouer » dans la réalisation d’un objectif, mais pas dans celle  d’une intention. L’intention est un processus continu. Ce qui signifie que les conditions de bonne formulation d’un objectif ne sont pas toujours adaptées à la formulation d’une intention de guérison.  Se fixer un objectif de santé avec une échéance précise peut être une source de stress de performance peu favorable à la réalisation d’un but de santé.  La guérison implique beaucoup plus les ressources de notre âme (ou de notre esprit) que celles de notre égo. 

Un article du Dr Jean Luc Monsempès 4 juillet 2020 que vous pouvez retrouver ici avec plein d’autres artickes intéressants.

Sources 

Effect of conscious intention on human DNA EFFECT OF CONSCIOUS INTENTION– Glen Rein, Ph.D. (Quantum Biology Research Labs, P.O. Box 157, Northport, N.Y. 11768)
La science de l’intention ; Utiliser sa pensée pour transformer sa vie et le monde. Lynne McTaggart- Editions Ariane 2007
Le pouvoir de l’intention ; Dr Wayne W. Dyer ; Poche  
NLP and Health- Robert Dilts et Judith DELozier, Encyclopedia of Systemic Neuro-Linguistic Programming and NLP New Coding- http://nlpuniversitypress.com/html/H11.html

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