Les Shadoks sont des sortes d’oiseaux provenant de la planète Shadok. Ils sont les protagonistes de la série de dessins animés Les Shadoks. Ils sont connus pour leur propension à pomper.

Premisse
Les Shadoks, en forme d’oiseaux, et les Gibis, animaux gentils qui portent des chapeaux, en ont marre de vivre sur des planètes (Planète Shadok, Planète Gibi) qui sont instables. C’est pourquoi, les uns et les autres, décident d’aller sur la Terre. Alors que pour les Gibis, tout se passe bien grâce à leur intelligence et à ses inventions, les Shadoks, construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas.
Après bien des péripéties, les Shadoks atteindront leur but. Mais ils sont rejetés par l’insecte Gégène, l’insecte propriétaire de la Terre. Les Shadoks décident alors de construire leur propre planète artificielle. Dans un ultime combat, les Shadoks affronteront le malicieux Big Blank pour ne pas voir le cosmos Shadok rétrécir inexorablement.[1]
Liste des devises Shadok
Dans Les Shadoks il y a beaucoup de devises et principes, plus ou moins vraies (ou plus ou moins fausses, comme vous voudrez). Voici une liste non-exhaustive :
- [Les Shadoks] pompaient, pompaient, pompaient…[2][3][4]
- Plus ça rate, plus on a de chance que ça marche.[5][6]
- Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.[7][8][6]
- Un Shadok mort est un Shadok qui ne pompe pas.[9] (par le Devin plombier)[10]
- La ligne droite est le plus long chemin d’un point à un autre.[11][8]
- Il faut pomper pour vivre, et donc vivre pour pomper.[12][13][14]
- Principe en pompologie : Il vaut mieux pomper d’arrache-pied même s’il ne se passe rien que de risquer qu’il ne se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.[9][15]
- Principe sacré : Je pompe, donc je suis, et réciproquement, je suis, donc, je pompe (mais si ça ne servait à rien de pomper).[15]
- Pour faire le moins de mécontents possibles, il faut toujours taper sur les mêmes.[8][16] (par le Marin Shadok)[17]
- Principe de base de la logique Shadok : Ce n’est qu’en essayant continuellement, que l’on finit par réussir[5]
- « Quand on en sait pas où l’on va, il faut aller vite, et le plus vite possible » (par le Marin Shadok)[20]
- Chacun sait que c’est sur rien du tout qu’on bâti les empires les plus solides.[21]
- La culture c’est ce qu’il reste quand on a tout oublié.[22]
- Principe d’incertitude : s’il y a une chose où on était sûr, c’est que c’était faux.[23]
- « Pour guérir quelque chose qui ne marche pas ou qui fait trop de bruit, il faut et il suffit de taper dessus avec quelque chose qui marche mieux ou qui fait plus de bruit. »– par le Grand Intelligentieur[24]
- « La plus grave maladie du cerveau, c’est de réfléchir. » (par le Grand Intelligentieur)[25]

Biologie
Les Shadoks ressemblent à des oiseaux, sauf qu’ils ont des ailes excessivement courtes.[1] Elles leur servent de mains.
Leur cerveau est ridiculement petit, et ne contient que quatre cases qui ne peuvent contenir qu’une chose à la fois,[2]
Les Shadoks respirent à travers le bas de leurs pattes. Ce qui leur permet de respirer en marchant sur la Lune, là où l’atmosphère se trouve à l’intérieur.[3] Les Shadoks de la marine Shadok sont capables de vivre sous l’eau.[4]
Contraire à d’autres espèces, les Shadoks sont mortels. Ils vieillissent aussi avec le passage du temps. Si besoin, les Shadoks peuvent mettre des vieux Shadoks dans une valise à ancêtres pour leur faire survivre plusieurs générations.[5]
Leur génétique est basée sur quatre gênes pompiques qui forment des cellules pompeuses que leur permettent de pomper.[6] C’est de là que ça provient leur pompomanie.

Shadoks célèbres
Les Shadoks sont gouvernés par le Chef Shadok, qui a comme conseiller le Devin plombier. Le projets scientifiques sont souvent proposés soit par le Devin plombier, soit par le grand savant Shadok, le professeur Shadoko.
Voici quelques autres Shadoks célèbres :
- Le Marin Shadok est chargé des bateaux et de la marine.
- Le Shadok avec chapeau, un Shadok qui pretend être intelligent après avoir retrouvé le chapeau du Gibi fou.[31]
- Shadok population, aussi appelé Ministre de la population, un Shadok imbécile chargé de repeupler la Lune.[32][33]
- la Vieille Légende, qui raconte des histoires pour motiver aux Shadoks à pomper.
- Grand Intelligentieur, un Shadok qui s’a auto-proclamé comme le Shadok le plus intelligent[34]

Reproduction
Il n’y a pas de Monsieur Shadok ou de Madame Shadok.[7] Pour pondre un oeuf, un Shadok doit tout simplement compter jusqu’à quatre,[7] (sauf en cas de reforme où il faut compter jusqu’à 5),[8] pratique réservée aux Shadoks les plus intelligents.[9] C’est pour cela que les mathématiciens Shadoks ne comptaient que jusqu’à trois où parfois jusqu’à deux pour plus de sécurité.[7].
Les Shadoks pondent des oeuf en fer pour éviter qu’ils ne se cassent en tombant (les Shadoks ont des longues pattes).[10] Pour faire sortir un nouveau Shadok d’un oeuf il y existent plusieurs méthodes :
- Essayer de casser l’oeuf (mais parfois c’est le Shadok à l’intérieur qui se casse).[11]
- Utiliser la clé, généralement introuvable.[11]
- Faire rouiller le metal. Cela prends beaucoup de temps et le Shadoks sortent déjà vieux.[11]
Selon l’œufologie, les œufs sont composés d’une seule et unique partie : l’extérieur (qui est une seule et même chose que l’intérieur et l’entre d’eux).[12]
Les enfant de Shadoks sont entrainés à pomper avant sortir de leur œufs.[13]
Les Shadoks n’ont pas de libido. Ils ont la limbido. Comme les Shadoks sont asexués, la limbido est vide et desserte, « vierge de toute pensée et de tout projet un tant soit peu salace ». Là-bas souffle un vent de non plaisir sur un océan de non-jouissance.[14]
Pathologie
Ils existent plusieurs maladies qui peuvent affecter les Shadoks :
- La maladie cosmique : qui leur fait rétrécir et peut être lethal.[15]
- Le mal de Lune : pour les Shadoks le mal de Lune leur fait perdre la motivation pour pomper. Pour guérir il suffit de taper le malade, sauf si la maladie se pose à l’intérieur des Shadoks.[16]
- Les Zangsts qui provoquent la réflexion, cela inclut des angoisses et des maladies psychologiques.[17]
Technologie et culture
Les Shadoks parlent la langue Shadok composée de quatre syllabes : GA, BU, ZO, MEU.[18] De la même manière leur système de numérotation Shadok est un système de numération de position en base 4.[19]
Les Shadoks ont comme principe la logique Shadok.
Quand les Shadoks ont un problème ils font aussi appel à des pompes. Ils ont des grandes pompes pour les grands problèmes et des petites pompes pour les petits problèmes, ainsi comme de pompes molles pour les problèmes mous.[20] Cette pratique excessive de résoudre leur problèmes en pompant est connue par le nom de pompomanie.[13] Si les Shadoks ne pompent pas, il vont construire quelque chose ou planter des clous.[21]

Histoire
Vie dans la planète Shadok
Dans la planète Shadok, ils habitèrent deux sortes des Shadoks :[1]
- des Shadoks avec des pieds en bas, qui vivent au-dessus de la planète Shadok, Ceux-là aiment bien jouer à la musique.[28]
- des Shadoks avec des pieds en haut, qui soutiennent la planète par en dessous pour éviter qu’elle tombe.
De la même façon, les Shadoks dans leur planète pondirent des oeufs ordinaires qui se cassaient souvent parce qu’ils ont des longues pattes. Il y avaient deux types des oeufs :[10]
- des oeuf avec des pieds en bas
- des oeuf avec des pieds en haut. Ces oeuf étaient envoyés en dessous de la planète Shadok
Les Shadok sont méchants entre eux dans leur planète.[10]

Déménagement vers la Terre
Ils vécurent sur la planète Shadok qui n’avait pas de forme spéciale… ou qui plutôt, changeait souvent de forme, ce qui n’ était pas pratique, et ils décidèrent donc un jour de partir sur la Terre, qui semblait plus agréable.[1]
La fusée biscornue élaborée pour ce faire par le Professeur Shadoko ne partit jamais, malgré un million d’essais. Voyant que les Gibis, les occupants de la planète Gibi, avaient mis au point un combustible (le Cosmogol 999), ils se mirent en tête de pomper ledit combustible à travers le cosmos avec la Cosmopompe. Cela ne marcha pas, mais dès lors condamnés au pompage permanent, éternel, individuel et portatif, ils réussirent quand même à gagner la Terre (dans des casseroles, entonnoirs et fourneaux interplanétaires).
Sur la Terre
Le propriétaire de la Terre, l’insecte Gégène était souvent en colère avec les Shadoks. Pour s’échapper de lui, les Shadoks trouvèrent refuge sur la Lune (qui était très proche de la surface, proche des arbres).
Nouvelle génération
Les enfants de Shadoks anciens décident de créer un nouvelle planète artificielle : planète des enfants de Shadoks.[29] Il font face à la culture, l’Ordinateur Shadok, le retour de la maladie cosmique, l’invasion de chapeaux non identifiés mais possiblement cosmiques, et le loisir et le menuet imposés par les Gibis.
Planète dans le néant
Les Shadoks se font anéantir par le Big Blank. Dans le néant, ils créèrent une planète sur le Grand Rouleau qui indique leur passé et leur avenir. Sur cette planète ils font face à la manque d’un passage du temps régulier, les plans sinistres du Big Blank, la Bougrinette (la mort incarné), les crises de tout type, et les Zangsts. Puis le Big Blank mit fin aux Shadoks. Seulement le Marin Shadok et ses matelots échappèrent en allant dans un trou de néant rempli d’eau.[30]
Culture et sciences Shadok
Les Shadok développèrent un tas de contenu culturel, ainsi comme des théories scientifiques pour comprendre le monde à eux, par exemple :
- la langue Shadok
- le système de numérotation Shadok
- la musique Shadok
- la logique Shadok
- la géométrie Shadok
- la tombologie
Sans oublier bien sûr leur pompomanie, leur pratique de pomper pour résoudre tout type de problèmes.
En coulisses
- Les Shadoks ont été créés par Jacques Rouxel en 1968.
- Selon l’animation, les objets défaillants de notre époque seraient des restes de Shadoks, transformés en objets par les Gibis lors de la Guerre Anti-Gégène.[35]
- Selon Réné Borg, réalisateur des Les Shadoks, les Shadoks sortent leur nom de The Shadows, un groupe britannique de rock qui était à la mode aux années 1960s.[36]
Allez visiter le Wiki Shadoks ici sur lequel j’ai trouvé cette page… c’est absolument génial